• Natalia Bogdanovska est née à Krasnoïarsk (Sibérie) dans la famille d’un journaliste international. Depuis l’enfance et au gré des fréquents déménagements familiaux, son environnement habituel a été de côtoyer des photographes professionnels. Néanmoins, sa première profession a été le journalisme télévisé sur une chaîne ukrainienne. Elle a gravi les échelons, passant du statut de reporter à celui d’auteur de sa propre émission culturelle hebdomadaire. 
  • En 2005, Natalia obtient un diplôme de l’EICAR, école de cinéma de Paris. Depuis, elle travaille en France en tant que réalisatrice, journaliste reporter d’image et photographe.


  •   2024 Concours International photographique 35 AWARDS:
  • Lauréate (TOP 10 Paris, TOP 35 France photographers, TOP 35 Reportage Photography)
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  • 2022, 2023, 2024 Exposition collective, Schnepfenthal, Allemagne,
  • 2022 Galerie Espace Ysmailoff, exposition collective, Paris, 
  • 2021 Salon UnisVers’ART, Salon international d’art contemporain. Paris, Prix spécial
  • 2020 Exposition collective « UnisVers’ART », St-Pétersbourg, Russie
  • 2019 Art & Design - Art Show, Paris, lauréate
  • 2019 Exposition collective « Art o Feminin », Paris
  • 2017 Exposition individuelle dans le cadre des Journées de la France, Weimar, Allemagne
  • 2016 Salon International de la Photographie, Normandie, France, 1er prix
  • 2015 Festival photographique, Rodos, Grèce, 2ème prix
  • 2014 Centre culturel de l’ambassade d’Ukraine en France, exposition individuelle, Paris
  • 2012 Exposition individuelle, Paris

La photographie exposée en juin 2024 dans la galerie « Ville a des arts » dans un projet « A la recherche du temps suspendu »

Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France

Exposition dans une galerie Ville a des arts, juin 2024

Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France
Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France

Présentation en vidéo de cette série photographiques « Maison au bois dormant » dans le cadre de l’exposition « A la recherche du temps suspendu » en juin 2024  

Maison au bois dormant. Natalia Bogdanovska. Films et photographie corporate en France


Il y a peu de temps, j’ai eu la chance de photographier dans une maison normande qui n’était pas habitée depuis 8 ans. Elle était mise en vente à un prix très bas, mais personne ne se pressait pour l’acheter. À l’automne dernier, un acheteur a été trouvé - une femme qui voyait dans cette maison un projet d’investissement prometteur.

Lorsque nous sommes entrés dans la maison, l’acheteuse et moi, nous avons ressenti une sensation étrange, presque mystique. C’était une journée très ensoleillée, mais un arbre tentaculaire dans la cour faisait une mystérieuse pénombre et des ombres sur les murs délabrés. On aurait dit que les occupants précédents avaient déménagé précipitamment:

Des draps avaient été laissés dans les armoires. Par terre sont des valises, des photos, un jeu de cartes et même la Vénus de Botticelli, encadrée comme une icône, gisait dans l’âtre de la cheminée. Et sur le coffre-fort brutalement coupé, une cagoule oubliée.

Nous sommes montés au grenier. Là, sur une étagère, comme par hasard près d’un rouleau de fil de fer barbelé, se trouvait la figurine décapitée d’un saint, recouverte de poussière. Sur le sol, un journal du 15 mai 1957 titrait: « Une mère de sept enfants a tué et démembré son mari avec l’aide de sa sœur jumelle et de sa fille aînée ». 

J’ai braqué une torche dans le coin le plus reculé du grenier: un landau et deux bicyclettes sans roues sont apparus dans la lumière. Et si la famille dont parle le journal vivait dans cette maison? À partir de ce moment, tous les objets de nature morte de la maison sont devenus pour moi l’illustration la vie de cette famille.